lunes, 16 de noviembre de 2015

AUJOURD'HUI C'EST ARRIVÉ À NOUVEAU...



...Aujourd’hui tu dois affronter quelque chose que même moi, je n’arrive pas a comprendre. Je te regarde, pendant que tu regardes les images avec les quels on nous bombarde, et la première décision que je dois affronter n’est pas facile. Et ce n’ai que la première.

Je t’isole, je t’éloigne de la fenêtre surinformer de la télévision, je te cache la douleur et le sang, les larmes et la souffrance ou je te laisse que tu affronte la réalité, qui tôt ou tard te parviendra, elle te parviendra ‘a l’école ou au parque, elle te parviendra dans les commentaires de ton entourage. 
Non, toi comme tous, tu as aussi le droit d’être informé, a être informé, tu as aussi le droits de savoir ce qui se passe, de quoi on parle, tu as aussi le droit a connaître et a te former une opinion, une idée, un concept de ce monde, et tu as aussi le droit de découvrir que le monde n’ai pas toujours aimable. 

Et moi je devrais avoir le droit a une information sans excès de sang, ni de larmes, ni de douleur, ni de souffrance, je devais avoir le droit de partager avec toi la même information qui m’arrive, a m’assoire devant la télévision et partager avec toi la douleur que je ressent et que les autres personnes ressentent. Mais, au moins pour le moment, a nous deux on nous nie ce droit et on converti l’information en reality show, sans distinguer la reality du show, ce show ce reconverti en plus macabre que la même réalité, et je vois génère une inquiétude, un désarroi et la peur sur ta figure.

Malgré tous, je décide et je veux que tu sache, malgré tous je partagerai l’information, je partagerai tous ce que je sais, je serai honnête avec toi, parce que tu mérite savoir, comprendre, soupeser. Donc je te regarde, pendant que tu regarde, sans comprendre ce que tu voie, j’essaye de voir toutes les question et les doutes qui trottine dans ta tête, j’essaye de comprendre ton incompréhension et j’affronte ma peur, peur que te comprenne la vérité qui est arrivée. Je lutte avec mon impulsion de te surprotéger, toi et ton innocence, et enfin je me rend compte que la meilleur façon de le faire est d’éviter la peur de ne pas comprendre ou pire encore, éviter que tu découvre toi-même tu dois te confronter seul au monde.

Donc oui je donne un pas vers l’avant et je décide être avec toi. Pour le moment, seul toi et moi, sans images, sans informations, nous commençons tous seul à deux. J’attends tes questions, pourvue qu’elles arrivent, tous serai plus facile, tu me dira ce que tu a besoin de savoir, tu me dira que je dois te raconter, le comment c’est à moi a le voir. Mais parfois, ces questions n’arrivent pas, peut-être parce qu’elles sont si grandes, que je comprend que c’est difficile de traduire ses mots. Je t’aide dans cette tâche, c’est l’affaire de nous deux, toi et moi de nouveau, aussi naturelle comme les autres occasion que nous avons surmonter ensemble. « Que pense-tu qu’il est arrivé ? » raconte moi ce que tu sais, ce que tu voie, ce que tu perçois,  raconte moi, que je t’écoute, que je t’aide, que je t’explique. Je continue à te raconter et suis ce que tu me dis, je relativise tes mots, parfois je les amplifie. « Beaucoup de personnes sont mortes, c’est le pourquoi que les gens sont triste, c’est normal que quand quelqu’un est mort, surtout si c’est quelqu’un que nous aimons, nous somme triste et nous avons besoin de pleurer, parce que les personnes qui meurent nous ne les reverrons plus jamais ». 

J’adore ton attitude naturelle partage, que tu réponde avec naturalité a ma naturalité, ceci nous fait sentir a notre aise, sur de nous, même si ce dont nous parlons soit tous le contraire. Merci pour me demander, merci pour me guider, merci pour converser, C’est quoi mourir ? C’est quoi un attentat ? Les blessés vont chez soit ? Je te répond, sincère te honnêtement, pas de mensonges. Mourir c’est ne plus revenir, attentat, c’est que quelqu’un tue a d’autres personnes pour que les autre sois saisi, certains blessés irons chez aux, d’autres a l’hôpital….

Je m’assure que tu me comprenne et que moi je te comprend, que je répond exactement a ce que tu me demande, qu’il n’y a pas de tabou, néanmoins que l’information soit la juste pour que tu puisse l’assimilé, que nous nous accompagnons l’un a l’autre. Je te regarde et je peut presque voire comment grandi ta compression du monde, en ce inclus ce que nous n’aimons pas, et de ce fait ça te rend plus fort pour pouvoir préserver ton innocence avec tes armes, avec tes outils, avec mon aide. Je sais que tu saura la maintenir sain et sauf, je sais qu’a nouveaux tu jouera et tu rira, parce que la peur n’avait pas ce territoire, parce que les terroristes ne gagnerons pas cette bataille dans ton intérieur.

A la fin arrivera la question pour la quel tu n’a pas de réponse, a la quel même moi je ne pourrais pas répondre. « Pourquoi les personnes font des attentats ? » seul tu peux partager ma propre ignorance, je ne le sais pas. A nouveau tu es généreux avec moi et tu parles, commente, dis et enfin comprenons que nous ne savons pas le pourquoi, que peut-être il n’y a pas de réponse qui nous convienne, parce que rien n’ai valable quand on tue une autre personne. 

Arrive aussi la question qui moi inclus aie peur de répondre » Y avait-il des enfants dans l’attentat ? ». Je ne sais pas ce qui fait le plus peur, si la question ou la réponse, je ne sais pas qui aura plus peur après, si toi en découvrant que peut-être tu es aussi en danger ou moi, qui découvre que quelque chose comme ça peut t’arriver. Et bien une autre sensation que nous partageons, la même peur. 
Dans ce cas-ci, je ne le sais pas, il ce peut qu¡il y ai des enfants et quand il y en aie je te le dirais et je te dirai aussi que ai a sauf. Que tu ai avec moi.

Maintenant oui, maintenant nous pouvons nous assoire et partager les mêmes images surchargées, maintenant je peut partager avec toi ma douleur pour les plus de cent personnes mortes, pour leur famille qui pleurent pour les voisins qui sont saisi. Maintenant je sais que quand on te parlera des attentas de Paris, quand tu écoutera parler d’eux, tu ne ressentira aucune peur de ne pas savoir ce que c’est, pour ne pas savoir ce pourrai t’arriver à toi, pour ne pas savoir pourquoi je t’ai parler d’eux. Maintenant tu pourras ressentir ce que tu veux ressentir pour les plus de cent morts : Peine, tristesse, rage, incrédulité, stupeur, ou n’importe quoi que tu ressente.

Mais aussi je saurai que tu te sentira sure et que si c’est le contraire tu viendra à moi pour me questionner, pour me dire, pour partager avec moi.

En résumé :
  • Nous ne devons ni de pouvons protéger nos enfants de ces images et de ces informations.
  • Pour aborder le thème, nous devons essayer que les enfants nous fassent les questions qu’ils ont besoins de nous faire. Pour cela, nous entamerons une conversation en disant par exemple : Has-tu vu quelques chose  a la télévision qui a attirer spécialement ton attention ?
  • Donner l’occasion aux enfants la possibilité de parler.
  • Les écouter et leurs transmettre que leurs opinions nous intéressent.
  • Les laisser qu’ils expriment leurs sentiment et le encourager a le faire.
  • Leur répondre toujours de façon sincère honnête, sans détours et sans mensonges.
  • Utiliser un langage simple et sans excès de dramatisée.
  • Ne pas utiliser une expression du tipe » Tranquille, ceci n’arrivera jamais ici ».
  • Nous ne devons pas avoir toujours une réponse a leurs questions. Par exemple » Pourquoi on tue certaines personnes et pas les autres ? » Il faut être honnête et leur dire : Moi je ne peut pas répondre parce que moi non plus je ne le comprend pas.
  • Ne pas aller au delà de ce que les enfants veulent savoir.
AUTEURS:
Daniel Fernández Moreno (Psicólogo)
Angélica Rodríguez García (Psicóloga)
Natalia Lorenzo Ruiz (Psicóloga)

Groupe d’Intervention Psychologique d’Extrême urgence et de Catastrophe  (GIPEC) 
de l’Ordre des Psychologues de la Principauté des Asturies
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ASINPEC
 (Asociation pour l’Intervention Psychologique en Urgence et Extrême Urgence, Crise et Désastres.)   

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Traductión:  Luis Alberto Mamés (Técnico en Emergencias  Sanitarias)




sábado, 14 de noviembre de 2015

Periodismo, redes sociales e información en situaciones trágicas



En los momentos de crisis y, en concreto, con la ocurrencia de un suceso trágico, los medios de comunicación juegan un papel muy importante, ya sea prensa escrita como informativos en radio y/o televisión u otras formas de información digital sobre lo que va a ocurrir o lo que ya ha sucedido y sus consecuencias.



Por ello, desde el Grupo de Intervención Psicológica en Emergencias y Catástrofes (GIPEC) del Colegio Oficial de Psicólogos del Principado de Asturias, y ASINPEC (Asociación para la Intervención Psicológica en Urgencias, Emergencias, Crisis y Desastres), recordamos algunos consejos y recomendaciones tanto para los profesionales de los medios de comunicación, como para la población general, en cuanto al tratamiento de noticias se refiere y a la difusión de bulos, rumores y noticias falsas.




Recomendaciones para los medios de comunicación:



·    Facilitar informaciones veraces y contrastadas. Pese a las exigencias de inmediatez, los errores proceden de la falta de verificación, rigor y precisión. El contraste de fuentes sigue siendo una exigencia primordial y, ante la sobreinformación, la capacidad para distinguir cuáles son fiables es trascendental.

·  Evitar la propagación de rumores facilitando informaciones reales y oficiales. La prudencia debe subyacer ante las prisas inherentes a lo digital por informar de inmediato. El rumor y la especulación en los casos de tragedias y catástrofes no se convierten en noticia hasta que lo confirmen fuentes oficiales.

·  Los periodistas deben extremar su compromiso ético para distinguir fehacientemente qué deben contar, cuándo y cómo. Los periodistas son responsables de lo que cuentan.

·   Respetar la intimidad y el dolor de las víctimas. Los periodistas deben respetar el espacio y el dolor de las víctimas y sus familiares, solo acceder a ellos con su consentimiento previo y actuar con empatía a la hora de relacionarse e informar. Hay que tener siempre en cuenta que las víctimas son las grandes perjudicadas.

·     Evitar mostrar escenas de gran violencia, de contenido muy sangriento, o de muertes traumáticas, ahorrando con ello un nuevo sufrimiento a la población que visiona esa información. Sólo se deben ofrecer imágenes impactantes cuando aporten información y valor añadido. No es aceptable emitir repetidamente en bucle las imágenes de las víctimas. Nunca hay que olvidar que detrás de las tragedias hay personas.

·     En los casos de atentados, los periodistas deben evitar que los terroristas se conviertan en los protagonistas de las noticias, poniendo también cara y circunstancias a las víctimas. 

·     Los periodistas deben extremar el cuidado y repensar si es conveniente la publicación de información sensible en las redes sociales. Hay que tener en cuenta que esa información puede ser valiosa para los terroristas.

·    La coordinación entre los portavoces de las autoridades y los periodistas para despejar bulos en las redes sociales es fundamental.

·   Se debe exigir la máxima transparencia a las autoridades a la hora de transmitir información. La ausencia de información cierta o su ocultamiento propician que se recurra a fuentes poco o nada fiables.

·   Los gabinetes de prensa de las distintas autoridades deben liderar el proceso informativo y hacer frente a la incertidumbre de la ausencia de información sobre la tragedia. Los medios de comunicación han de servir de vehículo de comunicación entre las instituciones y la población.

·   Hace falta una mayor autocrítica entre los periodistas: pese a que los errores en los sitios webs se pueden corregir, durante el tiempo que han estado publicados son susceptibles de dañar a algún ciudadano.

·     Los periodistas que cubren tragedias y catástrofes pueden sufrir “shocks” emocionales u otros traumas. Por ello, es necesario que, al igual que sucede con otros colectivos que se enfrentan habitualmente a ellos, se extienda a los profesionales de la información la posibilidad de recibir ayuda psicológica in situ y a posteriori.




CONSEJOS PARA HACER STOPBULOS A LOS RUMORES:

Los atentados de París la noche del viernes 13 de octubre se han vivido en directo en las redes sociales. Los equipos de voluntarios digitales de Francia (VISOV1) y España (VOST) se han coordinado durante toda la noche para dar respuesta a las demandas de información de los ciudadanos y para evitar la difusión de bulos, imágenes falsas y aquellas que pudieran atentar contra el derecho a la intimidad o dañar la sensibilidad del público. Las redes sociales han servido también para mostrar la solidaridad en hashtags como #Paris, #Bataclan#PorteOuverte, #JesuisParis#RechercheParis, #Fusillade, entre otros. También para canalizar la búsqueda de familiares y difundir consejos de seguridad.


Las redes sociales y Twitter y Facebook se convierten en protagonistas claves para difundir información útil de último minuto, pero también para los que quieren hacer daño difundiendo bulos y fakes, en una situación como la vivida ayer en París.


Aquí se proponen varios consejos para hacer StopBulos a los rumores:


   Desconfíe de informaciones que no enlacen con una web oficial de la administración o de un medio de comunicación serio.

    Desconfíe de los pantallazos de medios digitales de comunicación o webs oficiales. Compruebe si es cierto acudiendo a la web oficial o a su canal oficial en Twitter. Es fácil.

    Ojo con las fotos que se publican en un tweet que no lleva adjunto un link a una fuente oficial o a un medio de comunicación serio. Pueden ser falsas, un montaje o corresponder a un hecho anterior en el tiempo. Puede verificar cuándo y dónde se publico introduciendo el link en Google Search Images. Recuerde que el Photo Shop hace milagros.

   Verifique los perfiles y las bios de las fuentes que divulgan el mensaje. Si no es una cuenta a la que sigue habitualmente desconfíe.

   No dude en preguntar a las fuentes oficiales o a los medios de comunicación vía Twitter sobre informaciones sospechosas. Otra opción es preguntar a los equipos VOST de voluntarios digitales en emergencia que están repartidos en todo el Estado con @vostSPAIN a la cabeza. Ellos están especialmente adiestrados y conectados para detectar y neutralizar bulos. Ayude a hacer #StopBulos y a evitar situaciones de alarma social.

   Cuidado con el WhatsApp. Si la información alarmista le llega por esta vía desconfíe. Y sobre todo no la comparta si dudar de ella.

     Los pantallazos de WhatsApp en Twitter tienen muchas papeletas de ser un bulo.

   Compruebe los horarios de los tweets alarmistas. Si éste es de hace dos horas y usted no ve la información en un Medio de Comunicación profesional sin duda va a ser un bulo.

     El primo, el amigo que le ha contado un familiar, que sabe de buena tinta… No es una fuente solvente. Va a ser por definición una fuente distorsionada, más aún si le entrega los datos por WhatsApp.

    Y si tiene alguna duda espere. No contribuya a generar alarma social. La protección es cosas de todos y todos debemos hacer protección civil divulgando informaciones veraces.


El Periodismo  es una herramienta fundamental para hacer frente a las crisis emergentes. El periodismo del bueno. 


Nuestra solidaridad con el pueblo francés.



(Fuentes: Grupo de Emergencias del Colegio Oficial de Psicólogos de Madrid, www.luiserranor.com, Asociación de la Prensa de Madrid, www.irescate.es.)





Daniel Fernández Moreno

Angélica Rodríguez García

Natalia Lorenzo Ruiz


Grupo de Intervención Psicológica en Emergencias y Catástrofes (GIPEC)

del Colegio Oficial de Psicólogos del Principado de Asturias

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ASINPEC

(Asociación para la Intervención Psicológica en Urgencias, Emergencias, Crisis y Desastres) www.asinpec.org

Hoy ha vuelto a pasar.......



HOY HA VUELTO A PASAR…


…hoy te vuelves a enfrentar a algo que ni yo mismo puedo entender. Te miro mientras miras las imágenes con las que nos bombardean, y la primera decisión a la que me enfrento no es fácil, y sólo es la primera. Te aíslo, te alejo de la ventana sobreinformada de la televisión, te oculto el dolor y la sangre, las lágrimas y el sufrimiento, o dejo que te enfrentes a la realidad que tarde o temprano te llegará, te llegará en el colegio o en el parque, te llegará en los comentarios de quien te rodea. No, tú, como todos, también tienes derecho a que se te informe, también tienes derecho a saber qué pasa y de qué hablan, también tienes derecho a conocer y a formarte una opinión, una idea, un concepto de lo que es el mundo, y también tienes derecho a descubrir que el mundo no siempre nos gusta. Y yo debería tener derecho a una información sin exceso de sangre, ni de lágrimas, ni de dolor, ni de sufrimiento, debería tener el derecho de compartir contigo la misma información que me llega, a sentarme delante del televisor y compartir contigo el dolor que siento y que sienten las otras personas. Pero, al menos de momento, a ambos nos niegan ese derecho y convierten la información en un reality show, sin distinguir la reality del show, show que se convierte en más macabro que la propia realidad, y que veo cómo va generando inquietud, desconcierto y miedo en tu cara.


Aun así decido y quiero que sepas, aun así compartiré la información, compartiré todo lo que sé, seré honesto contigo, porque mereces saber, comprender, valorar. Así que te miro mientras tu miras sin comprender lo que ves, intento mirar todas las preguntas y dudas que se agolpan en tu cabeza, intento comprender tu incomprensión y me enfrento a mi miedo, miedo a que comprendas de verdad qué ha pasado. Lucho con mi impulso de sobreprotegerte, a ti, a tu inocencia, y por fin me doy cuenta de que la mejor forma de hacerlo es evitando el miedo del no comprender o, aún peor, evitando que tu descubras solo, que tú te enfrentes solo al mundo. Así que sí, doy un paso al frente y decido estar contigo. Eso sí, de momento solos tú y yo, sin imágenes, sin noticias, empecemos los dos a solas. Espero tus preguntas, ojalá lleguen, eso haría mucho más fácil todo, me dirías qué necesitas saber, me dirías que tengo que contarte, el cómo ya es cosa mía. Pero a veces esas  preguntas no llegan, quizá porque son tan grandes que entiendo que es difícil traducirlas a palabras. Te ayudo a ello, ya sabes, esto es cosa de dos, tú y yo de nuevo, tan natural como otras cuestiones que ya hemos superado juntos. “¿Qué crees que ha pasado?”, cuéntame lo que sabes, lo que ves, lo que percibes, cuéntame que te escucho, que te ayudo, que te explico. Sigo contándote, sigo lo que me dices y matizo tus palabras, a veces las amplío. “Muchas personas han muerto, por eso la gente está triste, es normal que cuando alguien muere, sobre todo si es alguien querido, nos pongamos tristes y tengamos ganas de llorar, porque a las personas que mueren no las volveremos a ver”. Adoro tu naturalidad compartida, que respondas con naturalidad a mi naturalidad, eso nos hace sentirnos cómodos, seguros, aunque lo que hablemos sea todo lo contrario. Gracias por preguntarme, gracias por guiarme, gracias por conversar, ¿qué es morirse? ¿qué es un atentado?, ¿los heridos se van a sus casas? Te contesto, sincera y honestamente, nada de mentiras. Morirse es no volver más, atentado es que alguien mata a otras personas para que los demás nos asustemos, algunos heridos irán a casa, otros al hospital… Me aseguro que me entiendas y de que yo te estoy entendiendo, que respondo exactamente a lo que preguntas, que no hay tabús, aunque sí que la información sea la justa para que puedas asimilarla, que nos acompañemos el uno al otro. Te miro, casi puedo ver cómo crece tu comprensión del mundo, incluida la parte que no nos gusta, y que eso te hace más fuerte para poder preservar tu inocencia con tus armas, con tus herramientas, con mi ayuda. Sé que sabrás mantenerla a salvo, sé que volverás a jugar y a reír, porque el miedo no invadirá ese territorio, porque los terroristas no ganarán esa batalla en tu interior.


Al fin llega la pregunta, la que no tiene respuesta, la que ni yo sé responder “¿Por qué las personas hacen atentados?”  Sólo puedo compartir mi propia ignorancia, no lo sé. Vuelves a ser generoso conmigo y hablas, comentas, dices, y por fin comprendemos que no sabemos por qué, que quizá no haya una respuesta que nos valga, porque nada vale cuando se mata a otra persona.

Y también llega la pregunta que incluso a mí me da miedo contestar “¿Había niños en el atentado?”. No sé qué me da más miedo, si la pregunta o la respuesta, no sé quién tendrá más miedo después, si tú al descubrir que quizá también estás en peligro o yo, que descubro que algo así te puede pasar. Vaya, otra cosa que compartimos, un mismo miedo. En este caso no lo sé, pero puede haberlos y cuando los haya te lo diré, y también te diré que tú estás a salvo, que estás conmigo.


Ahora sí, ahora podemos sentarnos y compartir las mismas imágenes sobrecargadas, ahora puedo compartir contigo mi dolor por las más de cien personas muertas, por los familiares que lloran, por los vecinos asustados. Ahora sé que cuando te hablen de los atentados de París, o cuando escuches hablar de ellos, no sentirás miedo por no saber qué es, por no saber si te pasará a ti, por no saber por qué yo no te hablé de ello. Ahora podrás sentir lo que quieras sentir por los más de cien muertos: pena, tristeza, rabia, incredulidad, estupor, o lo que sea que sientas. Pero también sabré que te sentirás seguro y que si no es así, vendrás a mí a preguntarme, a decirme, a compartir conmigo. 





A modo de resumen:

  Ni debemos ni podemos proteger a nuestros niños1 de esas imágenes y de esas informaciones.

  Para abordar el tema, debemos intentar que las niñas nos hagan las preguntas que necesiten hacer. Para ello podemos dar pie a una conversación diciendo algo como: ¿Has visto algo en la tele que te haya llamado mucho la atención?

   Dar a los niños a posibilidad de hablar.

    Escucharles y transmitirles que nos interesan sus opiniones.

    Dejar que expresen sus sentimientos y animarles a hacerlo.

    Responderles siempre de forma sincera, honesta, sin rodeos y sin mentiras.

    Utilizar un lenguaje sencillo y sin exceso de dramatismo.

    No decir expresiones del tipo: “Tranquila, que esto nunca va a suceder aquí”

No siempre tenemos que tener la respuesta a sus preguntas. Ante una pregunta del tipo “¿Por qué unas personas matan a otras?”, hay que ser honestos y responder algo como “Yo eso te lo puedo responder, porque tampoco lo entiendo”.

    No ir más allá de lo que los niños quieran saber.



[1] Para que la lectura del texto resulte más sencilla, se ha evitado utilizar conjuntamente el género femenino y masculino en aquellos términos que admiten ambas posibilidades. Así, cuando se habla de “niño”, se entiende que se refiere al niño y a la niña, y aludir a la “niña” no excluye la existencia de “niños”.




Daniel Fernández Moreno (Psicólogo)

Angélica Rodríguez García (Psicóloga)

Natalia Lorenzo Ruiz (Psicóloga)


Grupo de Intervención Psicológica en Emergencias y Catástrofes (GIPEC)

del Colegio Oficial de Psicólogos del Principado de Asturias

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ASINPEC

(Asociación para la Intervención Psicológica en Urgencias, Emergencias, Crisis y Desastres) www.asinpec.org